Holà , Nadine! Ici dans ma fraîche Belgique, je viens de récolter tous mes cynorhodons -15 jours d'avance cette année-. Inutile d'attendre jusqu'en Décembre que les oiseaux les mangent... A propos des "déchets", des "chétifs", je ne partage pas non plus l'avis des "pros", qui, il est vrai, n'ont ni beaucoup de temps ni assez de place. Je ne jette jamais un semis, même noir de Marsonia, chétif, mal formé etc, avant quelques années. En effet, des fleurs diformes peuvent devenir superbes sur une plante de trois ans, mieux "musclée" pour les nourrir ; une sensibilité aux maladies est le plus souvent l'indice d'une préférence pour des conditions de culture particulières (mi-ombre, sol frais, ou le contraire). A l'hybrideur amateur de les découvrir! J'ai pour l'instant un semis issu d'une reconstitution -supposée- du croisement qui a donné "Géant des batailles". C'est un petit truc rikiki, 11 centimètres de haut, tout blanc d'oidium tout l'été (plus rien maintenant), des folioles de 0,5 Cm de long....et des fleurs minuscules, semi-doubles, noires, oui, vraiment noires avec des reflets bruns, et des étamines jaunes qui ressortent d'autant plus. Et du parfum! le désespoir du parfumeur, bien que pour l'instant je l'appelle "Dracula" (humour belge). N'importe quel pro flanquerait celà au compost dans la seconde ; pour ma part, je vais le bichonner ququ années avant toute décision, rien que pour cette couleur et ce parfum. Et ce temps me permettra de savoir où et comment le cultiver pour éviter l'oidium! Bien amicalement, Pete.

Désolée les ami(e)s, et encore MERCI pour votre coucou qui me va droit au coeur. Je viens de reprendre la lecture des Emels et du forum. Je n'ai pas pu vous écrire plus tôt pour raisons de santé familiales qui s'évanouissent : - Claire, je viens de te répondre hier soir et j'espère te voir bientôt, - Draph, même petit message, - Dani, passe d'excellentes vacances en Ardèche où j'y ai fait un petit tour entre la roseraie du parc de la "tête d'or" (à Lyon où les jardiniers ont eu la gentillesse de répondre à mes innombrables questions et de m'offrir des roses "Mille et Une nuit") et une ballade à la "bambouseraie d'Anduze" qui mérite réellement le détour. Il va falloir que je me mette à l'oeuvre pour vous faire beaucoup de boutures, en notant cette fois les noms, mais également, à toutes les trois, déterrer celles qui sont racinées et encore vaillantes pour le plaisir de vous les offrir. De plus, une autre amie a l'idée géniale de créer un espace fleuri dans un lieu d'accueil des malades d'alzeimer et malgré l'abandon de mon jardin, il restera encore des boutures à lui offrir. - Pierre, si vous lisez ce post, recevez également toute mon amitié, j'ai d'ailleurs commencé à lire votre dossier sur les rosiers Hybrides Remontants qui m'ont fait prendre encore conscience de certaines erreurs. C'est réellement très intéressant, publiez vite un ouvrage pour que d'autres personnes puissent profiter de vos judicieux conseils. Recevez tous mes châleureuses pensées. Nà dine.

merci Pete pour l'adresse de Bruno, je crois avoir vu un reportage sur son jardin. Si je ne me trompe pas son jardin est en restanques avec vue sur la vallée et il est magnifique. pour les banks dans le midi c'est vrai que ce sont des rosiers fabuleux dommage que la durée de floraison soit si courte. j'avais un blanc et un jaune et je me suis laissé tenter par le rosea qui est encore en pot mais a déjà fleuri. Je sais que certains disent qu'il n'est pas un vrai bank, je ne dirai rien la dessus. Je vais juste vous dire que ces fleurs sont plus grandes que celles des banks blancs ou jaunes (4cm) il a 14 pétales et les couleurs sont rosées quand il est en bouton ou blanc avec des taches roses plus foncées, les fleurs épanouies sont soit blanches un peu rosées, soit roses avec quelques traces de blancs, toutes différentes. Comme le bank blanc son odeur est très faible mais son rose est si beau, si fragile que je le trouve magnifique.danielle

effectivement hendy il commence à faire froid chez toi, je suis étonnée que tu ne protège pas les rosiers. Pour ma part, je ne protège plus les rosiers qui sont en place depuis longtemps, par contre j'en ai planté une soixantaine au printemps et ceux là , je me les "chouchoute" : à leurs pieds une couche de feuilles de platanes recouvertent de grosses écorces de pins, car pas loin pourtant du bord de la méditérranée le thermomètre peut descendre bien au dessous de zéro. amitiés danielle